Elle et lui font de la résistance..
Nous quittons Bisceglie au matin. Un pêcheur à la manœuvre sur sa barque nous dit « freschi ! » quand nous sortons. Effectivement dehors cela souffle dru.
Nous rejoignons ainsi, au portant, à 7 nœuds de moyenne, Monopoli, un joli petit port marqué lui aussi de l’empreinte normande, comme toute la côte depuis Vieste, bordée de tours de gué, carrées, caractéristiques.
Monopoli :
Mouillage sous les remparts de Monopoli :
Le lendemain, nous doublons la mise et partons sous un grand frais,
avec des surfs à 11 nœuds. Aussi nous déjeunons à midi à Brindisi, involontairement car une pièce de la barre a éclaté, il nous faut réparer.
Deux heures plus tard nous repartons pour Otrante. Nous nous laissons
happer par le courant descendant, sortant de l’Adriatique, et coupons à 19 heures notre route-aller vers le Montenegro.
Au soleil couchant nous jetons l’ancre sous les remparts d’Otrante.
A Brindisi :
Castel normand trônant à l’entrée du port
Remparts d'Otrante :
Sur les remparts d'Otrante
Le lendemain, jour de la Sainte Anne, réveillés à l’aube par les moteurs des chalutiers, les vents étant toujours portants, nous quittons l’Adriatique, après 35 jours de navigation, pour retrouver la mer Ionienne.
A midi nous mouillons dans l’avant-port de Santa Maria di Leuca.
Le long du quai deux épaves de plus, deux bateaux de migrants, sont amarrés. Tous deux immatriculés à Bodrum (Turquie).
Dans le talon de la botte
Santa Maria di Leuca
De là nous hissons les voiles pour rejoindre le détroit de Messine, nous relongeons donc le talon de la botte