Dans le talon de la botte
En quittant Santa Maria di Leuca, vent et courant nous sont contraires. Nous tirons des bords carrés avant de décider de relâcher sous le promontoire de Castro. Les remparts, les tours et le rivage aménagé offrent un cadre magnifique.
Castro : Dominant la crique qui lui tient lieu de port, Castro aligne ses fortifications qui tranchent avec la blancheur des habitations dégringolant vers le mouillage.
Sur la digue
Le karst a été creusé, travaillé pour offrir des alcoves très personnalisées...
Le lendemain, nous levons l’ancre pour Otrante avec le vain espoir de remplacer une latte de grand voile perdue.
Une longue digue de mer protège le port. Sur fond de sable, nous mouillons encore sous des remparts, des forts et des tours.
Otrante
Vue des remparts : Des tombes creusées dans la pierre marquent par endroit l’assisse des murailles.
Après la prise de Constantinople par les Turcs, Otrante fut assaillie. Reprise la même année, la citée incita la province à se prémunir. Aussi, comme en Corse, la côte rocheuse est bordée de tours de guet et les ports sont fortifiés.
Un air malouin faut il s'étonner ? le sud de l'Italie était alors aux mains des normands
La cathédrale
Pavement en mosaïque de la Cathédrale : Les bâtisseurs du Prieuré de Ganagobie puisaient aux mêmes sources dans la thématique des mosaïques....
D'Otrante, à hauteur de Corfou, nous décidons de traverser l'Adriatique