Rebelote au sommet de Tavolara
Parce que nous ne l’avons pas étreint aussi voluptueusement que nous le souhaitions, un matin nous reprenons l’ascension de la montagne,
équipés cette fois de nos harnais de sécurité.
Dès 8 heures nous voilà sous les genévriers, dans la poussière du sentier.
Il débute à cotés des ruines de 4 ou 5 fours à chaux qui entaillent le littoral. Le calcaire provenait de la falaise Sud. Les blocs étaient amenés par le chemin en pente régulière que nous empruntons jusqu’aux gros chênes qui entourent le puits.
Arrivée à "la Bouche du canon"
Sur le fil du rasoir... la Sardaigne en arrière plan
Le granit était utilisé pour confectionner les fours, car il résiste mieux à la chaleur que le calcaire. La chaux extraite était alors chargée sur les embarcations qui mouillaient au droit des fours, une planche de bois faisant office de passerelle.
lle de Molara et chênes verts..
Baies et criques fuyant vers le Sud et notre mouillage 565m plus bas...
La sécurité qu’apporte le harnais rend l’ascension plus légère mais aussi plus rapide. Peut être parce que nous connaissons le chemin, en dépit du fait qu’à chaque relais il faut cliquer et décliquer deux
mousquetons…
Arrivés à la Bouche du canon, nous déambulons sur la crête à l’opposé de notre première visite. Nous allons vers l’Ouest au-dessus du mouillage, à la rencontre de la via ferrata des Angeli.
Anne photographie, mais les chèvres sauvages échappent encore à l’objectif….
Le lendemain nous levons l’ancre, après une semaine à Tavolara.