Voile pour Isola Piana et Piantarella
Un jour il faut rentrer au pays, oublier l’aube vaporeuse sur des mouillages endormis, les étoiles lumineuses qui éclairent le pont et les eaux tièdes au fond des baies…
Il faut rentrer.
Golfe de Pevero (Sardaigne) :
4, 5 étages de barres de flèches…. ils ne sont pas assez visibles de jour qu’ils illuminent leur mâture la nuit !
Golfe de Pevero :
notre éclairage solaire – 1,50 € à Casto – ne souffrait pas la comparaison...
Capo Ferro, Passo delle Bisce :
Entre Sardaigne et archipel de la Maddalena
De la morsure du soleil, du roulis, du tangage, des calmasses où l’horizon se confond avec le cieldans une brume qui colle à la peau, des paupières lourdes des veilles de nuit, de ces impondérables du voyage nous ne parlerons pas, il faut magnifier la vie en n’ignorant rien de ses duretés.
Dans les Bouches de Bonifacio : la Corse droit devant.
Soleil levant sur les îles Ratino et Cavallo :
Posidonies : Un foisonnement, non pas d’algues mais de plantes : elles sont munies d’un système racinaire, ce qui différencie les algues des plantes
Si nous sommes vite descendus vers le Sud, les vents étaient plutôt favorables, la remontée vers le Nord est plus lente, de sauts de puce en saut de puce, sous des ciels souvent encombrés et des sautes permanentes de vent.
Nous rentrons en demeurant toujours dans le même monde, la Méditerranée.
Au cap Sperone :
Les îles Lavezzi en arrière-plan.
Nous retrouvons ce que nous connaissons. Revoir repose et calme. Le voyage est plus paisible quand il se déroule en terre connue.
Depuis Tavolara nous voyons la Corse, l’Uomo di Cagna, les pointes Monaco et d’Ovace.
Plage de Piantarella :
Lys des sables :
Derrière les ganivelles de la plage de Piantarella, ils poussent à foison
Entre les îles Cavallo et Piana nous retrouvons la plage de Piantarella, la pointe de Sperone et les ruines, toujours dans le même abandon, de la villa romaine.
Seul les thermes sont identifiables par la présence du four.
Ruines de la villa romaine :
Le four :
...qui assurait le chauffage des thermes.
Pas un seul panneau d’informations, un grillage effondré et des barbelés recouverts par le sable… Pourtant le site archéologique de cette villa, à l’extrême extrémité de la Corse, entre îles et îlots, méritait mieux….
Le lendemain nous passons au pied de la citadelle de BOnifacio et mouillons dans la cala de Paraguano