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Ponza, notre arrivée

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Nous ne cessons de remonter vers le Nord, cap sur les dernières
îles volcaniques rattachées au Latium, avant de traverser à nouveau la mer Tyrrhénienne en direction des Bouches de Bonifacio…

Arrivée à Ponza :

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Poches blanches de pierre ponce:

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La palette de la cala de Frontone a de quoi surprendre. Elle affiche tous les verts d’une végétation rase qui recouvre les anciennes restanques délaissées, plus le vert de plantes exogènes autour des quelques constructions au toit plat, porte verte, et murs blanchis à la chaux qui, pour beaucoup, poussent leurs racines troglodytes dans la cendre volcanique.

Des carrières devenues piscines :

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Pour les constructions de Ponza, la lave a été débitée… puis ces carrières ont été ouvertes à la mer, pour en faire sans doute des viviers. Aujourd’hui, cernées de parasols, elles sont devenues des piscines.

Dans la pierre ponce des marches creusées, voire des tunnels pour passer d'une strate à l'autre et rejoindre l'autre versant :

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A cette palette il convient d’ajouter les couleurs de la roche qui vont du blanc au noir de la lave, en passant par des jaunes, des ocres, des bistres, des bruns… et qui s’édulcorent quand monte la brume ou s’efface le soleil.

Nous jetons l’ancre dans la cala de Frontone, accessible uniquement par mer. Une falaise de pierre ponce, coiffée de tuf, enserre la baie et d’anciennes carrières de lave, aujourd’hui piscines….

Quand l'ancien devient moderne :

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Cala de Frontone, notre mouillage.

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Là tout est blanc, sauf les touristes… Nous débarquons avec l’annexe et nous prenons, sur la plage, la navette qui conduit à la ville de Ponza. Bières, panini… et déambulation de quais en églises, de citernes romaines en recherche de la grotte d’Ulysse….

Le port de Ponza :

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De couleur et d’architecture il est italien incontestablement. Les Bourbons l’auraient remanié. Il en reste l’église, c’est à dire bien peu. Car constructions, ruelles, échoppes, barcasses, chalutiers… rappellent pomodore, poivrons, épices et tout un passé latin...

Le port de Ponza :

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C’est un va-et-vient incessant de cargos, d’hydroglisseurs, de passagers, de bateaux citerne alimentant l’île en eau… Un bateau chasse l’autre, si le quai est court il n’est jamais inoccupé…

Aussi le plan d’eau est continuellement sillonné de vagues, en tous sens, soulevées par ce trafic. Ce n’est que le soir quand les zodiacs taxis, les marchands de glace sur l’eau, de pizza ou de beignets désertent nos mouillages, que le plan d’eau s’apaise et trouve une sérénité conforme à l’image que nous nous faisions des îles….

Puis nous gagnons les hauteurs du port, découvrons la cala de Chiaia di Luna aux eaux turquoises, sa falaise blanche et, au loin, l’île de Palmarola, notre future escale.

La plage du port de Ponza :

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Ces îles volcaniques se présentent souvent comme des plateaux posés en mer, bordés de falaises. Les plages, les ports sont rares. A Ponza la plage jouxte le port. C’est pourquoi beaucoup d’îliens prennent la barque-navette pour aller se baigner dans la cala de Frontone où nous avons jeté l’ancre.

Ici aussi, on cultive fruits et légumes, des variétés qui n’exigent que peu d’eau comme les lentilles. Tout un système de récupération des eaux de pluie, datant des romains par endroits,  quadrille l’île qui doit connaître parfois des pluies torrentielles à voir la profondeur des canaux…

Certains semblent mieux préparer que d'autres à affronter un réchauffement climatique...

Au dessus de la ville :

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Tous les toits sont plats, parfois bombés d’une ou deux bosses, et tous sont ceints d’un rebord afin de canaliser les eaux de pluie vers les citernes. Les romains, ici aussi, avaient creusé d’immenses citernes dans le tuf. L’accès de certaines d’entre elles était décoré de fresques...

Cala Chiaia di Luna :

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Une baie quasi lunaire, en arc de cercle, fermée par une falaise blanche, protège des eaux transparentes… J’ai cru, par analogie, que son nom était clair de lune mais, en italien, clair de lune se dit « chiaro di luna »

Au loin, au large, l’île de Palmarola. Pour certains la plus belle île de Méditerranée. Mais connaissent-ils la Corse ? !!

Et nous n'allons pas la quitter si vite, nous allons la traverser de part en part.