A la découverte de Ponza
48 heures de forts vents sont annoncées, nous prenons quelques jours de relâche pour une virée le long de la côte léopard de Ponza…
A la Cala d’Inferno où nous espérons débarquer, nul sentier de chèvres ne vient rayer la falaise.
A la Cala Evangelista, aucun chemin là aussi ne permet de rejoindre la crête, mais une belle arche naturelle déborde la plage… Nous retournons
mouiller à Cala de Frontone. Nous visiterons l’île de là.
Cala Evangelista :
Débordant la côte léopard, une immense arche naturelle se détache sur la falaise..
L’annexe tirée au sec sur la lave, nous gravissons quelques marches taillées et découvrons une galerie, percée dans la cendre volcanique.
Après quelques zigzags entre des maisons blanches de chaux que bordent eucalyptus et lauriers roses, nous voilà à l’assaut de la falaise….
Le passage du pêcheur :
Il traverse la coulée de cendres compactées et permet de rejoindre l'autre versant.
Sur la crête, la route est en plein soleil. A nos pieds la côte Ouest se dévoile.
Là où l’île est seulement pentue, elle porte les raies de vieilles restanques retournées à la solitude…
Sauf en un lieu où pousse de la vigne. Raisins blancs et noirs. Les grappes sont chaudes mais nous y mordons à pleine bouche. C’est un miel
qui nous coule sur les joues tant nous sommes assoiffés.
Cala de Frontone :
Cala di Faraglioni :
Les Romains font le siège ! En arrière-plan l’île de Palmarola, notre future escale
Cala di Feola :
Un petit port de pêche que le tourisme a radicalement transformé… Les piscines naturelles qui bordent la baie en sont la cause.
Notre romaine compatissante nous a conduit jusqu’aux piscines…L’eau a des couleurs et une clarté exceptionnelles. Jadis les pêcheurs y
amarraient leurs barques. Plusieurs sleeps ont été creusés afin de mettre les embarcations à l’abri des tempêtes d’hiver.
Des garages à bateaux ont même étaient taillés dans la falaise, là où elle est faite de tuf.
Nous surplombons la Cala des Faraglioni puis la Cala de Feola. La jeune romaine, à qui nous demandons alors notre chemin, nous prend en stop et nous conduit aux piscines naturelles qui font la célébrité de Feola…
Cala di Feola :
De la couleur avant toute chose… et pour cela préfère l’impair… plus vague et plus soluble dans l’air…. sans rien en lui qui pèse ou qui pose…
Verlaine ? Vous en êtes sûr ?
Jeux d'ombres et de lumière dans les piscines naturelles de Cala di Feloa :
Cala di Feloa :
Marches taillées dans la roche, sleep creusé pour monter les barques au sec, une cala qui n’était pas destinée à la célébrité
Il est déjà 14 h, mis à part les figues, les mûres et les raisins grappillés en chemin, nous avons le ventre vide. Nous courons à l’alimentation avant qu’elle ne ferme.
Les bières fraîches nous achèvent… nous prenons le bus pour le retour. Le chauffeur parle français.
De là nous nous hissons les voiles pour Palmarola