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Burrasche

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Burrasche nous annoncent les pêcheurs italiens.

Ils se sont détournés pour s’assurer que nous n’avions pas besoin d’aide.

Non. Nous venons de traverser un grain digne des mers antillaises, avec les vagues arrachées à l’avancée du nuage courant au ras des flots, avalant les vagues unes à unes, masquant tout, obstruant l’air.

Juste le temps de crier « on affale », et le nuage nous avale.

Mer plombée avant la tempête

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Arrivée du grain..

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....avec une vitesse stupéfiante.

Approche du chalutier

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Durant tout le grain il était 4 miles derrière nous. Nous le surveillions grâce à notre système radar de recherche et localisation des émetteurs de radiophonie.

Il savait que nous étions voilier français, longueur 8,50 mètres, dénommé Djinn.

Et nous, nous savions qu’il était chalutier….

Après le grain il se rapproche, se détourne et vient s’enquérir d’une éventuelle assistance.

Burrasche, nous venons d’apprendre un nouveau mot italien.

Fuyant les éclairs et les roulements de tonnerre, les pêcheurs nous
crient qu’ils se replient sur Bisceglie. D’autres grains sont annoncés
pour la soirée.

Nous décidons aussi d’y faire escale.

Môle normand dit La Cassa

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Le vieux port et son immense slip.

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Anne avant le dernier grain, vespéral...

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Le soir, nous visitons Bisceglie, citadelle normande, remparts, môles, ruelles, palais, places et églises, avant de prendre une bière au
bar du port alors que les grains éclatent sur la ville, et que ruelles et escaliers se transforment en torrents.

Dans la citadelle normande :

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Palazzo Tupputi, XVI siècle

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Dans la cathédrale :

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Repliés sous le taud, nous nous questionnons déjà sur cet étrange mois de juillet, orageux comme jamais...

Mais nous avons encore quelques miles à courir pour sortir de l'Adriatique