Ugljan et Olib
Nous quittons le parc national de Telascica pour nous faufiler dans l’étroit défilé qui sépare Dugi Otok de Kornati.
Les ruines d’une villa romaine bordent le passage.
Le vent faisant défaut nous jetons l’ancre à l’île d’Ugljan. Pour ne pas arriver un dimanche à Zadar, nous y restons deux nuits.
A Zadar nous faisons nos courses, puis après force bords de près, rejoignons l’île d’Olib.
La passe entre les deux îles ...A naviguer dans ce dédale on comprend pourquoi il fut longtemps un repère de pirates…
Comme au coeur d'un lac...Nous sommes cernés d’îles et d’îlots…
Coucher de soleil... Nous passons deux nuits dans ce mouillage, pour recharger nos propres accus….
Entre lesquels les courants peuvent atteindre plus de 2 nœuds et le marnage 80 cm
Le mouillage est joli, fond de sable, tranquille et sauvage. Les îles sont basses et, si elles portent une végétation plutôt rase, elles sont vertes jusqu’au rivage.
Olib, la transparence...L’eau n’est jamais aussi cristalline en Méditerranée qu’en Croatie. Mais il y a très peu de poissons…
Arbre couché sur le fond...
Comme des lentilles posées sur l’eau, toutes les îles se ressemblent. Ne pas oublier sa carte !
Pluie, orages et bourrasques de vent d’Est nous chahutent durant la
nuit. Mais elles nous apportent enfin des vents portants et soutenus
pour rejoindre le lendemain, à 60 miles, le port de Pula, au Sud de
l’Istrie.
Ah les nuages... ces merveilleux nuages...
Départ pour Pula
Nous levons l’ancre avant 7 h, il fait froid, mi juillet, après les trombes d’eau de la nuit, sous le vent violent qui descend en rafales de la chaîne dinarique et que les goulets entre les îles accélèrent…
Et nous voilà en route pour Pula