Procida
A l’opposé de Capri, au nord du golfe de Naples, Procida n’est pas sédimentaire mais d’origine volcanique, elle est du domaine des îles
Phlégréennes.
Tout les oppose. Elle est populaire, nature et diverse. Ici les pêcheurs entreposent encore filets et casiers sur les quais, ici, les maisons regardent le port, surveillent la mer, affichent des couleurs
pastel toutes différentes du rose au bleu, de l’ocre au jaune, du blanc au mauve.
Citadelle et amphithéatre :
Derrière la digue un empilement coloré de cubes...
La Méditerranée en partage :
Empilées comme un amphithéâtre elles escaladent la falaise, s’appuient les unes sur les autres, exhibent leurs escaliers communs comme si, d’origine, ces constructions avaient d’abord été des troglodytes…
Rien de commun avec la Grand Motte ou quand la cohésion vient de la diversité...
Nasses :
Ici les pêcheurs immergent des chapelets de nasses, une enveloppe de plastique sur une structure métallique. Plus au Sud, aux îles Kerkhenna, des chapelets de pots d’argile sont utilisés
Au pied de la rampe :
Arriver dans ce port est un spectacle magnifique. Tout se côtoie, petits commerces et habitants. Il y a certes du côté de l’arrivée des ferries quelques boutiques pour touristes, quelques bars et restaurants, mais ils ne défigurent pas l’île. Procida n’est pas Capri ! Procida est populaire, bien méditerranéenne, couleur mixité.
En haut de la rampe :
La pêche comme activité
En haut de la rampe :
La ville se déploie sur la crête de l’isthme qui conduit à la forteresse, ses églises et ses prisons. Elle jouit ainsi d’un port au Nord et d’un port au Sud. Nous avons jeté l’ancre au Sud, le plus coloré
de nos mouillages…
Hier n'est jamais loin :
La citadelle :
Fortifications, églises, habitations, prisons… ou quand la protection était l’unique priorité
De là nous hissons les voiles pour Ischia